Prairie
En agriculture, la prairie ou pâture est une culture de plantes fourragères, essentiellement composée de graminées et de légumineuses, conçue pour être pâturée ou fauchée.
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- pour la Ville de La Prairie est de 24 577 000 :... De cette somme, près de 22 % des investissements sont financés par des promoteurs et des ... dans notre milieu afin d'en faire bénéficier toute notre population.... (source : ville.laprairie.qc)
- Les différents milieux rencontrés dans la Prairie du Carpu à Rixensart... On y trouve des plantes comme la molinie bleue, la succise des prés, l'orchis tacquis... La prairie est alors régulièrement polluée par les eaux qui débordent.... (source : rixnature)
- Ainsi, les prairies acides humides se reconnaissent par exemple à la pré -.... fermeture du milieu. Ainsi, la prairie est en premier lieu colonisée par des massifs... (source : lpo)
En agriculture, la prairie ou pâture est une culture de plantes fourragères, essentiellement composée de graminées et de légumineuses, conçue pour être pâturée ou fauchée (dans ce dernier cas, on parle alors plutôt de «pré de fauche»).
Ces milieux rappellent plus ou moins, selon leur degré de naturalité, les Prairies sauvages (vastes surfaces surtout et naturellement couvertes de graminées), ou certaines pelouses naturelles.
On ne parle de prairies que pour des zones enherbées qui restent en place au moins plusieurs années. Selon la période de rotation de la culture et ses objectifs, l'agriculture distingue plusieurs types de prairies :
- prairie permanente, semée depuis longtemps (plus de dix ans), ou alors engazonnées naturellement (prairies naturelles),
- prairie temporaire, qui n'est tenue que quelques années,
- prairie artificielle, le plus souvent semée de légumineuses comme le trèfle, le sainfoin ou la luzerne, qui rentrent le plus souvent dans un dispositif d'assolement.
- prairie humide (inondée ou gorgée d'eau en hiver) ou pâturage extensif, qui sont des habitats le plus souvent énormément plus riches en biodiversité, entretenus par les herbivores, mais avec une pression de pâturage modérée et contrôlée. Ces prairies, particulièrement utile à la régulation des cours d'eau, surtout pour la prévention des inondations et qui semble être le meilleur outil de gestion écologique et d'entretien applicable aux zones humides, fait partie des moyens d'entretenir des mosaïques d'habitats et milieux plus ou moins ouverts. C'est un mode de gestion ou gestion restauratoire utilisé dans de nombreuses réserves naturelles ou espaces naturels sensibles (ENS). Son objectif est faire faire par des animaux domestiques ou semi-domestiques le travail des grands herbivores sauvages qui limitaient l'extension du couvert forestier en donnant la possibilité la floraison de nombreuses autres espèces végétales non ligneuses au sol. Une pression suffisante pour éviter la pousse des arbres permet aussi de limiter l'évapotranspiration et la baisse de nappe qu'implique fréquemment l'enforestation des petites zones humides (Idem pour le comblement rapide des zones humides par les feuilles mortes). Ces milieux sont encouragés en Europe dans le cadre de la PAC par les mesures agro-environnementales.
Les prairies bocagères peuvent relever des quatre types qui ont précédé, elles sont simplement caractérisées par le fait qu'elles s'inscrivent écopaysagèrement dans un réseau dense et maillé de haie ; le bocage.
Composition floristique
La flore des prairies peut être plus ou moins diversifiée selon la zone géographique reconnue, selon le type de prairie, son âge et son mode d'exploitation. La richesse floristique dépend énormément de la naturalité de la prairie, de la nature du sol et du climat. C'est dans les prairies permanentes et sur sols pauvres que la flore est la plus riche, en nombre d'espèces, dépassant quelquefois les 300 espèces par hectare (prés communaux en France, prairies de moyenne montagne dans les pays de l'est de l'Europe). Une analyse de cette flore, qui nécessite un inventaire floristique, est indispensable pour apprécier sa valeur et chercher le cas échéant à l'perfectionner. Les sols particulièrement enrichis en engrais facilitent au contraire un faible nombre de plantes de milieux eutrophes qui croissent particulièrement vite, au détriment des autres qui sont progressivement éliminées.
La proportion relative de graminées et de légumineuses et parmi celles-ci d'espèces productives est une caractéristique importante des prairies. On considère que la présence de l'ordre de 70 % de graminées et 20 % de légumineuse est un optimum agricole.
La présence de certaines espèces (bioindicateur), et leur fréquence relative, donne des indications sur les caractéristiques du sol mais aussi sur le mode d'exploitation.
Menaces
En Europe : Les prairies ont depuis les années 1960 énormément reculé en Europe de l'Ouest puis dans l'Union européenne, du fait de l'augmentation croissante des surfaces boisées.
En France, la prairie est le milieu semi-naturel qui a le plus reculé en France métropolitaine selon l'IFEN, et elles continuent à disparaître même dans des lieux théoriquement protégés : en effet la surface boisées est en constante augmentation.
A titre d'exemple, en France, toujours selon l'IFEN, de 1999 à 2000, elles ont toujours reculé dans les Parcs naturels régionaux (mais moins que dans leur territoires périphériques) ; la perte principale de prairie entre 1990 et 2000, dans les PNR est enregistrée dans le PNR de Scarpe-Escaut (qui a perdu 1, 13 % de sa superficie de prairies en 10 ans, soit 8 fois plus que la moyenne des autres parcs (moy nationale = 0, 14%). Le Parc semble avoir freiné ces pertes dans la mesure où elles ont été trois fois plus importantes dans les territoires périphériques (0, 35 % dans la bande d'1 km entourant ce PNR) (Moyenne nationale = 0, 19% de perte dans cette même bande pour les autres PNR). Il n'y a que dans les cœurs de parcs nationaux et dans les espaces du Conservatoire du littoral qu'elles n'ont pas régressé durant cette même période[1].
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Légumineuses
Voir aussi
Références
- ↑ Document IFEN (Oct 2007) , "Changements modérés de l'occupation des sols dans les espaces naturels protégés" (pdf, 4 pages)
Liens externes
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