Lait de vache
Le lait de vache est le lait produit par la vache pour alimenter son petit.
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- Pour l'organisme humain, le lait animal est une matière étrangère contre laquelle il ... Le lait de vache est bien plus gras que le lait maternel.... (source : sans-plv)
Le lait de vache est le
Caractéristiques
Pour un éleveur les deux caractéristiques principales qui font la qualité du
- le taux de matière azotée totale aussi nommé taux protéique ;
- le taux de matière grasse aussi nommé taux butyreux.
Ces taux fluctuent suivant les races :
- le lait de la Prim'Holstein a un taux de matière grasse de 40.4 pour 1000 et un taux de matière azotée de 31.6 pour 1000 ;
- le lait de la Normande a un taux de matière grasse de 43.1 pour 1000 et un taux de matière azotée de 36.5 pour 1000.
Cette race est moins productive mais son lait plus riche est commercialisé plus cher et est apprécié pour la production de fromage.
Ces taux sont variables selon différents facteurs comme l'alimentation, la photopériode ou la période de lactation.
Composition moyenne du lait en gramme par litre | ||||||||
Eau | Extrait sec | Matière grasse |
Matières azotées | Lactose | Matières minérales |
|||
Totales | caséine | albumine | ||||||
Lait humain | ||||||||
905 | 117 | 35 | 12-14 | 10-12 | 4-6 | 65-70 | 3 | |
Vache | ||||||||
900 | 130 | 35-40 | 30-35 | 27-30 | 3-4 | 45-50 | 8-10 |
Matières grasses
La distribution des principaux acides gras dans la matière grasse du lait de vache est la suivante[1] :
- acides saturés : Butyrique (C4 :0) : 3, 6 %, Caproïque (C6 :0) : 2, 3 %, Caprylique (C8 :0) : 1, 3 %, Caprique (C10 :0) : 2, 7 %, Laurique (C12 :0) : 3, 3 %, Myristique (C14 :0) : 10, 7 %, Pentadécanoïque (C15 :0) 1, 2 %, Palmitique (C16 :0) : 27, 6 %, Stéarique (C18 :0) : 10, 1 %, Arachidique (C20 :0) : 0, 2 % pour un total de 63 % ;
- acides monoinsaturés : Myristoléique (C14 :1) : 1, 4 %, Palmitoléique (C16 :1) : 2, 6 %, Oléique (C18 :1) : 26, 0 % pour un total de 30 % ;
- acides polyinsaturés : Linoléique (C18 :2 omega-6) : 2.5, Linolénique (C18 :3 omega-3) : 1.4 %, Arachidonique (C20 :4) : 0, 3 % pour un total de 4.2 %.
On constate que le lait de vache est spécifiquement riche en acides gras saturés à chaines courtes (C4-C12), bien plus que n'importe quelle graisse végétale. Il est par contre pauvre en acides gras essentiels (linoléique et alpha-linolénique, < 4%).
Les acides gras trans forment 2 à 8 % des matières grasses.
Minéraux
Le lait de vache est riche en Calcium et en Phosphore.
Plus exactement, on y trouve les minéraux suivants :
- Calcium : 1 200 mg/litre ;
- Phosphore : 900 mg/litre ;
- Magnésium : 100 mg/litre ;
- Potassium : 1400 mg/litre
- Fer : 0, 7 mg/litre (apport particulièrement faible) ;
- Iode : ;
- Zinc : ;
- Sélénium : ;
- Sodium : 480 mg/litre ;
- Chlorure : 1300 mg/litre
Vitamines
Le lait de vache contient des vitamines A, D, E K, PP, B2, B12.
Les qualités nutritives du lait de vache sont sujettes à polémique surtout comparé à son assimilabilité par l'organisme humain[2]. Néanmoins, il est un aliment particulièrement beaucoup consommé sur la totalité de la planète. On peut cependant observer que les pays asiatiques (exception faite de l'Inde) n'en consommaient habituellement pas sans souffrir de carences alimentaires : il n'est par conséquent pas indispensable à la santé.
Cependant le lait n'est pas un aliment parfait pour les nourrissons. L'OMS recommande un allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois de la vie, et la poursuite de l'allaitement jusqu'à l'âge de 2 ans, ou alors au delà selon le souhait des mères. Certains jeunes enfants sont allergiques aux protéines du lait et des personnes tolèrent mal le lactose. L'être humain est l'unique mammifère qui continue à se nourrir de lait à l'âge adulte grâce à la pratique de l'élevage.
Hormone de croissance
L'injection d'hormones de croissance augmente la production de lait mais a des effets secondaires envisageables. Cette pratique est interdite ou fortement restreinte dans certains pays. Ces hormones sont interdites dans l'Union Européenne.
Arguments favorables
Le lait est le plus souvent reconnu comme un aliment particulièrement complet du point de vue nutritionnel. Il contient en effet presque l'ensemble des vitamines (à l'exception notable de la vitamine C et , pour le lait écrémé, des vitamines A et D). Les matières grasses laitières sont cependant riches en acides gras saturés et contiennent des acides gras trans.
Arguments défavorables
Certains courant de pensée considèrent le lait de vache comme un aliment qui pourrait être nocif pour l'être humain[précision nécessaire], sans qu'aucune étude scientifique ne vienne approuver cet hypothèse : selon eux, ses protéines et son calcium seraient difficilement assimilés par l'espèce humaine, car adaptés au petit veau seulement[3].
Le Japon, dont la population consomme particulièrement peu de produits laitiers, détient le record mondial de longévité selon l'étude du Professeur Makato Suzuki : l'espérance de vie à l'apparition dépasse 85 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes et en particulier celle à 65 ans respectivement de 22, 5 et 17, 6 ans. L'île japonaise d'Okinawa, hébergeant un nombre exceptionnel de centenaires (53, 8 pour 100 000 habitants comparés à à peu près 26 en France) et en particulier 15 % des supercentenaires mondiaux (plus de 110 ans), a surtout plusieurs fois fait l'objet d'études scientifiques et d'ouvrages[4] déclinant leur régime sans viande et sans lait. Il faut cependant nuancer ces résultats en prenant en compte le tout constitué par l'alimentation (apports d'acides gras insaturés issus d'un régime à base de poissons gras... ) et le mode de vie de ces citoyens japonais.
Des études remettent en cause le lait de vache et ses bienfaits contre l'ostéoporose[5], [6], reprise par la littérature grand public[7]. La caséine du lait, son calcium mais aussi certaines hormones qu'il contient pourraient en fait contribuer à l'émergence de certaines maladies graves (diabète de type I chez l'enfant, sclérose en plaque, cancers et même l'ostéoporose que le lait est censé prévenir) [7]. Ces hypothèses restent du domaine du conditionnel.
Malgré une quantité importante de calcium en valeur absolue, il s'avèrerait que la quantité réellement absorbée par l'organisme est particulièrement faible. De plus, l'acidité de la majorité des produit laitiers (riches en sucres surtout) force l'organisme à puiser dans le calcium des os pour compenser, ce qui peut donner un bilan calcium négatif. Des études épidémiologiques montrent que la présence d'ostéoporose ou de fracture de la hanche est plus importante dans des pays où on consomme du lait que dans des pays où il est presque absent[7], sans que le lien de cause à effet ne puisse être formellement établi.
Conditionnement
Initialement vendu en vrac, le lait était transporté dans des cruches en fer ou laiton, puis dans des bidons de fer blanc où le marchand puisait avec une mesure pour verser ensuite le liquide dans le récipient du client. Cruches ou bidons étaient transportés, dans les pays occidentaux, dans charrettes tirées par des chevaux, des ânes ou des chiens.
L'acheteur qui se rendait à la ferme emportait avec lui sa «boite à lait», récipient (muni d'une poignée) d'un ou deux litres affectant environ la forme du gros bidon qui servait à collecter le lait dans les étables, dans laquelle était transvasée la quantité de lait désirée.
Le lait a ensuite été conditionné en bouteilles de verre, en bouteilles plastiques, en berlingots cartonnés, en sachets plastiques scellés et même en capsules pour les portions individuelles servies dans l'HORECA et dans les collectivités. Le lait déshydraté est conditionné en cartons ou en bâtonnets (portions individuelles).
Utilisations courantes
(fr) J. C. DILLON, Place du lait dans l'alimentation humaine en régions chaude. , I. N. A. PG. (AgroParisTech)
Références
- ↑ Site de la FAO : www. fao. org.
- ↑ Thierry Souccar, Lait, mensonges et propagande, T. Souccar éditions, 2007
- ↑ Nicolas Le Berre et Hervé Queinnec, Soyons moins lait, p. ?.
- ↑ Pr Makoto Suzuki, Tsu YOSHI TAKAMINE, Dr Jean-Paul Curtay
- ↑ Une étude de T. Colin Campbell de l'université de Cornell, New York
- ↑ Roland Weinsnier et Carlos Krumdiek, «{{{titre}}}», dans American Journal of Clinical Nutrition, Université d'Alabama à Birmingham, septembre 2000
- ↑ a b c T. Souccar, Lait, mensonges et propagande
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